Ton 8-Venez, célébrons tous Celui qui fut crucifié pour nous-Marie le voyait sur la Croix et disait : Quand bien Tu supportes la Croix-Tu es mon Fils et mon Dieu. Quand on a bien pénétré tout cela, on sexplique quà la question de Jésus : Qui disent les hommes que je suis? Quelques disciples aient répondu : Jérémie! l ânon, et au cep excellent le petit de son ânesse ; il lave dans le vin son Notre chapitre mentionne immédiatement les mesures prises par Baësha contre Juda, la 36 ème année du règne dAsa 1. Baësha, privé de plusieurs de ses villes, bâtit Rama pour prévenir dorénavant tout contact, afin de ne permettre à personne de sortir de chez Asa, roi de Juda, ou dentrer vers lui v 1. Ne pouvant attaquer Asa sans danger, il veut empêcher dorénavant que ses sujets ne le quittent pour se joindre au témoignage de Dieu, et quAsa ne fasse parmi son peuple ce quil considère comme une œuvre de propagande dirigée contre lui et son influence. Ce principe se renouvelle en tout temps: ceux qui, comme Baësha, ont encore une profession de vraie religion, quoique mélangée derreurs mortelles, ne peuvent supporter près deux un témoignage qui attire les âmes. Asa offrait, hélas! par une certaine tolérance du mal une occasion à cette hostilité. Baësha ne pouvait-il pas penser: Asa se dit plus près de Dieu que nous et fait cependant les mêmes choses quand elles favorisent ses vues ambitieuses! Asa a peur de Baësha; depuis quil sest relâché en un point, il ne peut plus estimer le monde comme un système avec lequel il ne peut faire aucun compromis, auquel il ne peut demander aucune aide. Il se rend bien compte de son manque de force, comme lors de lattaque de lÉthiopien, mais il na plus la même assurance que toute sa force est en Dieu. Le grain de poussière dans les rouages avait fait son œuvre et, quelque insignifiant quil fût en apparence, il affaiblissait chez Asa la confiance en lÉternel seul, comme source de sa force. Il se tourne vers le roi de Syrie; il appelle à son secours une puissance alliée dÉphraïm et, par conséquent, son ennemie à lui. Cest de la diplomatie et, au point de vue humain sans doute, une bonne politique, comme le maintien des hauts lieux. Cela sest fait de tout temps; on cherche à rompre une alliance et à mettre de son côté lun des adversaires. Quand la foi sest affaiblie, sappuyer sur lhomme paraît plus facile que de se confier simplement en Celui qui est notre colonne de Boaz. Quelle folie! surtout pour celui qui avait fait une fois lexpérience de cette force miraculeuse! 8 Et il dit : Que veux-tu avec tout ce camp que jai
Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit. Mavez-vous fait des sacrifices et des offrandes Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite. Et les hommes dIsraël et de Juda poussèrent des cris, et allèrent à la poursuite des Philistins jusque dans la vallée et jusquaux portesdEkron. Les Philistins blessés à mort tombèrent dans le chemin de Schaaraïm jusquà Gath et jusquà Ekron. Et les enfants dIsraël revinrent de la poursuite des Philistins, et pillèrent leur camp. David prit la tête du Philistin et la porta à Jérusalem, et il mit dans sa tente les armes du Philistin. Asa fit ce qui est droit aux yeux de lÉternel, comme David, son père. Il ôta du pays les prostitués, et il fit disparaître toutes les idoles que ses pères avaient faites. Tous les détails de ce règne incomparable intéressent la reine de Sheba; elle jouit de tout, voit tout, énumère tout, depuis les vêtements des serviteurs, jusquà la rampe merveilleuse construite par Salomon pour relier son palais avec le temple. Tous les trésors affluaient à Jérusalem, centre où le roi attirait les richesses du monde entier, tous les rois dArabie et les gouverneurs des diverses contrées lui apportaient lor, les aromates qui jouaient un rôle si considérable dans les cours orientales, les pierres précieuses, le bois rare dalgunim. Lor surtout, cet emblème de la justice divine, arrivait de toutes parts; le marchepied du trône v. 18 en était formé. Les pieds du roi reposaient sur lor pur quand il siégeait dans son royaume. La justice et le jugement sont les bases de ton trône, est-il dit au Ps. 89:15 cf Ps. 97:2; mais il est aussi ajouté: la bonté et la vérité marchent devant ta face. Cétait sa face que recherchaient tous les rois de la terre, pour entendre la sagesse que Dieu avait mise dans son cœur v 23. Voir la face du roi était le privilège suprême; quiconque y était admis pouvait se déclarer bienheureux Heureux.. Tes serviteurs, dit la reine, qui se tiennent continuellement devant toi. Bienheureux, est-il dit encore, le peuple qui connaît le cri de joie! Ils marchent, ô Éternel, à la lumière de ta face Ps 89:16. Voir la face du roi, cest être admis dans son intimité. Suprême honneur pour les nations futures, mais, à bien plus forte raison, notre privilège actuel! Ah! combien une telle faveur nous rabaisse! nous sentons notre néant devant cette face glorieuse; nous nous prosternons dans la poussière, devant tant de justice, et de sagesse et de bonté. Mais le voici qui sadresse à nous: Bienheureux, dit la reine, ceux qui entendent ta sagesse. Ce nest pas la voix des grandes eaux et des forts tonnerres, mais une voix plus douce que la brise parfumée de myrrhe; une voix qui nous pénètre; la voix du Bien-aimé, de Jedidia, la voix de lamour! Ces sentiments divers se fondent en un seul quand nous recherchons sa face et sommes admis en Sa présence. Et comme cela arriva à la reine de Sheba il ny a plus desprit en nous. Cest lémerveillement, ladoration, devant tant de sagesse, de sainteté, de justice, et de gloire; un amour très humble parce quil sent aussitôt quil ne peut se mesurer avec cet amour; cest le cœur tout entier saisi dextase, qui ne respire que pour sanéantir dans la contemplation de lobjet aimé. Telles étaient les pensées de la Sulamithe quand elle contemplait le plus parfait parmi les fils des hommes. Ses yeux voyaient le Roi dans sa beauté És 33:17. 27 Puis ils vinrent à Élim, où il y avait douze fontaines jai ordonné de garder, en sorte que vous ne pratiquiez pas les coutumes Cette cérémonie tient un peut de la magie, puisquil sagit dune malédiction, ce qui est curieux dans la bouche dun prêtre. Un autre récit, bien plus ancien, est la copie assyrienne dune inscription qui daterait des temps les plus reculés de la Chaldéc sémitique, et où Sargon icr Sargina raconte son enfance. Pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les diseurs de bonne sur lautre rive. Ainsi en est-il dans toute marche en avant vers la conquête de la vérité. En Israël les prophètes, les psalmistes, lélite des croyants, Josué, Moïse, ont proclamé, dès le Sinaï, lUnité du Dieu vivant; ce qui na pas empêché le peuple de rester obstinément attaché, pendant des siècles à la vieille théologie de lElohim-patron. Il faut le reconnaître; dune façon générale, le Jéhovah national que nous présentent les livres historiques de lAncien Testament nest pas autre chose que lElohim particulier dIsraël adoré sous le nom de Jéhovah. Israël, souvent même ses prêtres et ses rois, croyaient à lexistence des autres Elohim. Et cest ce qui nous explique quà toutes les pages de lhistoire des deux royaumes, nous voyons la cour, le clergé et les adorateurs dEphraïm et de Juda passer si fréquemment, et à si peu de frais, clu culte de Jéhovah à celui des Elohim étrangers.
pour Aaron, et tu la tournoieras comme offrande tournoyée devant V. : Dieu est connu dans la Judée-et son nom est grand dans Israël. Cette harmonistique là est celle à laquelle sest livré, avec beaucoup de soin et dhabileté, le rédacteur du texte actuel de notre Histoire Sainte dans la Uiblc. Plusieurs grandes figures de la Bible il est vrai, ont été monogames : Noé, Isaac. Dautres semble til nont jamais été mariés : Elie, Elisée, Paul. Cependant beaucoup furent polygames, et la Bible nen fait aucun référence désobligeante : Abraham eut pour femmes Sarah, Agar, Ketura et dautres qui sont appelées concubines Genèse 25v.5, Jacob eut quatre femmes : Léa, Zilpa, Rachel, Bilha. Genèse 29-30. Moïse eut deux femmes : une Madianite nommée Séphora Exode 2v.21 et une Ethiopienne dont on ignore le nom Nombre s12v.1, il nétait pas pour autant adultère lui, à qui Dieu avait confié les 10 Commandements. David eut plusieurs épouses et plusieurs concubines, il eut Mical fille de Saül 1 Samuel 18v.27, qui lui fut ravie et donnée à un autre, mais il épousa Abigaïl la veuve de Nabal et Achinoam 1Samuel 25vs. 42-43, il commit un adultère doublé dun meurtre en prenant pour femme Batshéba dont il fit tuer le mari. Hérode-le-Grand, dont le règne néfaste sétendit sur quarante-quatre années, et qui vivait encore lorsque JésusChrist naquit à Bethléem, ne négligea rien pour entretenir, par ses cruautés et ses profanations sans nombre, lexaltation des milieux pharisaïques. Il releva Samarie de ses ruines et lappela Sébaste, la ville dAuguste.